domingo, 27 de julho de 2008

De uma vez por todas:

"Em Homo sapiens sapiens, Homo significa o gênero humano, o primeiro sapiens, a espécie humana e o segundo sapiens é a raça humana. Isto quer dizer que existe so um gênero, so uma espécie e so uma raça humana."

Yvens Coppens

quinta-feira, 24 de julho de 2008

Inévitablement, nous considérons la société comme un lieu de conspiration qui engloutit le frère que beaucoup d'entre nous ont des raisons de respecter dans la vie privée, et qui impose à sa place un mâle monstrueux à la voix tonitruante, au poing dur, qui, d'une façon puérile, inscrit dans le sol des signes à la craie, ces lignes de démarcation mystiques entre lesquelles sont fixés, rigides, séparés, artificiels, les êtres humains. Ces lieux où, paré d'or et de purpre, décoré de plumes comme un sauvage, il porsuit ses rites mystiques et jouit des plaisirs suspects du pouvoir et de la domination, tandis que nous, "ses" femmes, nous sommes enfermées dans la maison de famille sans qu'il nous soit permis de participer à aucune des nombreuses sociétés dont est composée sa société.

Virginia Woolf, Trois guinées

segunda-feira, 14 de julho de 2008

Algum tempo atras coloquei uma foto, no outro blog, de um dos afiches com o rosto da Ingrid Betancourt que estavam circulando pela net e estava em alguns muros de Paris.
Pensava, na época, e continuo pensando que manter um ser humano em cativeiro por seis anos é uma violência inominavel, achava e ainda acho, que pelo fato da Ingrid ser uma personagem publica, era mais facil utilizar a sua imagem, não somente por ela, mas por todos os colombianos e extrangeiros que eram e ainda são reféns dessa guerrilha absurda e insuportavelmente violenta.
Nunca estive de acordo com as posições politicas de Ingrid e de seu partido, mas a considero uma mulher de grande inteligencia e de uma profunda coragem.
Mas agora, depois de sua liberação e de sua onipresença na imprensa francesa, seu rosto na capa da revista Paris Match, cujo dono é um dos grandes amigos do Sarkozy, me incomodam e me decepcionam horrivelmente.
Ontem pela televisão assisti a dois minutos, não suportaria mais, do pronunciamento da Ingrid na assembléa francesa, e não pelo pronunciamento em si mas pelos comentarios completamente fora de lugar de algumas senhoras parlamentares entrevistadas.
Me pergunto se ela começara a rivalizar com nossa primeira dama modelete para ser capa da Closer, sera que teremos Ingrid e Carla Bruni em fotos inéditas passeando pelos jardins presidenciais? Sarkozy precisa de publicidade, seu apoio publico anda caminhando ladeira abaixo e parece que agora ele tera uma outra aliada. Não bastava a esposa topmodel, agora tem também a ex-refém agradecida.

sexta-feira, 4 de julho de 2008

Esta semana descobri um blog muito interessante, se chama Caquis Caidos (www.caquiscaidos.blogspot.com) , escrito por uma brasileira, Adriana Lisboa.
So comecem a ler o blog se tiverem tempo disponivel pois é quase impossivel não querer ler do primeiro ao ultimo post.
A frase de Ondjaki abaixo foi indecentemente roubado deste blog, faz parte de uma carta que é uma declaração de amor literaria.
Palavras com cor e cheiro
Amarelo Limão
Vermelho melancia
Verde kiwi
Laranja Laranja
Azul... azul... azul cor do céu neste começo de verão ja tão lindo
Mala como livro e livro como bagagem. Porque a vida é algo que se leva às costas, com custo, ou sobre as mãos, com delicadeza.
Ondjaki

quarta-feira, 2 de julho de 2008

Les espaces du sommeil
Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s'y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.
Dans la nuit il y a le pas du promeneur et celui de l'assassin et celui du sergent de ville et la lumière du réverbère et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.
Dans la nuit passent les trains et les bateaux et le mirage des pays où il fait jour.
Les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l'aube.
Il y a toi.
Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque.
Une horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l'immolée, toi que j'attends.
Parfois d'étranges figures naissent à l'instant du sommeil et disparaissent.
Quand je ferme les yeux, des floraisons phosphorescentes apparaissent et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Et y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.
Et l'âme palpable de l'étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles et le chant du coq d'il y a 2000 ans et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers.
Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire.
Mais qui, présente dans mes rêves, t'obstines à s'y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable dans la réalité et dans le rêve.
Toi qui m'appartiens de par ma volonté de te posséder en illusion mais qui n'approches ton visage du mien que mes yeux clos aussi bien au rêve qu'à la réalité.
Toi qu'en dépit d'une rhétorique facile où le flot meurt sur les plages, où la corneille vole dans des usines ruine, où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb.
Toi qui es à la base de mes rêves et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d'êtres.
Dans la nuit il y a les merveilles du monde.
Dans la nuit il n'y a pas d'anges gardiens, mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.
Dans le jour aussi.
Robert Desnos